لقد نجح بعض الفتيان في قلب شجرة التعاليم الإسلامية فجعلوا الفروع الخفيفة جذوعها أو جذورا، وجعلوا الأصول المهمة أوراقا تتساقط مع الرياح!. وشرف الإسلام أنه يبني النفس على قاعدة «قد أفلح من زكاها وقد خاب من دساها» وأنه يربط الاستخلاف في الأرض بمبدأ «الذين إن مكناهم في الأرض أقاموا الصلاة وآتوا الزكاة وأمروا بالمعروف ونهوا عن المنكر ****وأنا أتوجه إلى أمراء الجماعات الدينية الأكارم، والى الأوصياء الكبار على تراث السلف أن يراجعوا أنفسهم كي يهتموا بأمرين: أولهما: زيادة التدبر لآيات القرآن الكريم. وآخرهما: توثيق الروابط بين الأحاديث الشريفة ودلالات القرآن القريبة والبعيدة، فلن تقوم دراسة إسلامية مكتملة ومجدية إلا بالأمرين معا..

بصوت 17 قارئ

السبت، 26 مايو 2007

De l'histoire de la Méditerranée: ocupation de la palestine

D'une guerre à l'autre (1918-1942)

Mais, disparue la menace allemande, écartée la Russie, l'antagonisme franco-anglais se ranime à propos de la dévolution des possessions turques. Le Royaume-Uni, plus que jamais, juge indispensable de contrôler la Méditerranée orientale, foyer de forces vives du monde arabe, pour assurer aussi bien la sécurité des liaisons dans l'empire britannique que le ravitaillement en pétrole de la Home Fleet. Elle finit par laisser à la France le mandat sur la Syrie et le Liban, mais s'assure celui de la Palestine, de la Jordanie, de l'Irak. L'Italie, exclue du partage, et qui n'a rien eu des colonies allemandes, dénonce la « victoire mutilée », s'abandonne au fascisme, entreprend, non sans certaines connivences britanniques, une campagne de revendications coloniales qui vise essentiellement la France. Ainsi semble-t-on être revenu aux traditions de la fin du XIXe siècle. Mais les conditions économiques et politiques ont changé. La Méditerranée, fiévreusement agitée par la montée des nationalismes, s'adapte difficilement au monde économique moderne. La poussée démographique rend de plus en plus précaire l'équilibre entre populations et subsistances. Le nombre d'habitants en Afrique du Nord passe d'environ 12 millions en 1920-1921 à près de 15 millions en 1936, s'accroissant de 25% en quinze ans ; dans le même temps, la production agricole n'augmente que de 15%. La dictature et l'autarcie apparaissent à certains pays (Turquie, Italie) comme la seule issue aux difficultés. L'industrialisation ne se développe qu'irrégulièrement, gênée par le manque d'énergie et, tout autant, par les structures sociales ou les régimes politiques.

Occupation britannique de Jérusalem

Les troupes britanniques et les forces de la police palestinienne qui occupent Jérusalem vivent dans la crainte du jihad.

Les fastes de la célébration du centenaire de l'expédition d'Alger en 1930 masquent mal un malaise que la crise économique mondiale accentue les années suivantes. La « génération » de 1930 prend conscience de la fragilité des dominations et des prospérités. Elle cherche dans le nationalisme une réponse à son trouble. L'Égypte, dès 1922, contraint la Grande-Bretagne à reconnaître son indépendance nominale. La révolte d'Abd el-Krim au Maroc (1925-1926), le soulèvement druze, la résistance libyenne à la reconquête italienne annoncent un renversement décisif. L'Italie, allant à contre-courant, se lance dans la dernière des guerres de conquête coloniale, s'empare de l'Éthiopie (1936), puis annexe l'Albanie (1939) : pourtant, l'ère où la Méditerranée était dominée par l'Europe touche à sa fin ; cette fin va être hâtée par la Seconde Guerre mondiale.
sur Internet Triomphe précaire des Britanniques (1942-1956)
La guerre marque, très vite, l'écart existant entre les ambitions italiennes et les ressources réelles du pays. Mussolini doit abandonner son espoir de guerre parallèle en Afrique et dans les Balkans. Ses déboires l'obligent à faire appel au secours allemand. Mais la Méditerranée n'a jamais été pour Hitler qu'un secteur secondaire par rapport au Lebensraum oriental. Les États-Unis considèrent aussi que c'est en Europe occidentale que la décision interviendra. La France, militairement éliminée en 1940, s'efforce de maintenir sa présence en Afrique du Nord et en Syrie ; mais son rôle n'est plus que défensif. La Grande-Bretagne seule possède une politique méditerranéenne cohérente et suivie, fondée sur une longue tradition, des intérêts territoriaux, économiques et sur la crainte de voir l'U.R.S.S. reprendre à son compte les anciennes visées tsaristes. La Grande-Bretagne redevient entre 1941 et 1947 la maîtresse du jeu. Elle parvient à sauvegarder toutes ses possessions, y compris Malte. Elle arrive à faire créer un second front par le débarquement en Afrique du Nord (8 nov. 1942), puis en Italie (mars 1943). Elle est, au lendemain du conflit, la principale bénéficiaire de la guerre méditerranéenne face à l'Italie ravagée, aux Balkans déchirés, à l'Espagne exsangue (1936-1938). Son triomphe est précaire. Sa puissance, qui doit bientôt s'effacer devant celle des États-Unis et de l'U.R.S.S., affrontés dans la guerre froide, est menacée par la vague des revendications du nationalisme arabe qu'elle ne contrôle plus.

Triomphe précaire des Britanniques (1942-1956)

La guerre marque, très vite, l'écart existant entre les ambitions italiennes et les ressources réelles du pays. Mussolini doit abandonner son espoir de guerre parallèle en Afrique et dans les Balkans. Ses déboires l'obligent à faire appel au secours allemand. Mais la Méditerranée n'a jamais été pour Hitler qu'un secteur secondaire par rapport au Lebensraum oriental. Les États-Unis considèrent aussi que c'est en Europe occidentale que la décision interviendra. La France, militairement éliminée en 1940, s'efforce de maintenir sa présence en Afrique du Nord et en Syrie ; mais son rôle n'est plus que défensif. La Grande-Bretagne seule possède une politique méditerranéenne cohérente et suivie, fondée sur une longue tradition, des intérêts territoriaux, économiques et sur la crainte de voir l'U.R.S.S. reprendre à son compte les anciennes visées tsaristes. La Grande-Bretagne redevient entre 1941 et 1947 la maîtresse du jeu. Elle parvient à sauvegarder toutes ses possessions, y compris Malte. Elle arrive à faire créer un second front par le débarquement en Afrique du Nord (8 nov. 1942), puis en Italie (mars 1943). Elle est, au lendemain du conflit, la principale bénéficiaire de la guerre méditerranéenne face à l'Italie ravagée, aux Balkans déchirés, à l'Espagne exsangue (1936-1938). Son triomphe est précaire. Sa puissance, qui doit bientôt s'effacer devant celle des États-Unis et de l'U.R.S.S., affrontés dans la guerre froide, est menacée par la vague des revendications du nationalisme arabe qu'elle ne contrôle plus.
sur Internet De jeunes États face aux États-Unis et à l'U.R.S.S. (1956-1970)
Le nationalisme islamique et arabe s'exacerbe dans l'opposition entre Soviétiques et Américains, les rivalités pétrolières, l'hostilité au sionisme qui, relancé par la déclaration Balfour (1917), avec la création sanglante de l'État d'Israël (1948), plante une écharde dans le corps musulman. La décolonisation commence dans le bassin oriental de la Méditerranée et gagne progressivement le Maghreb : indépendance de la Syrie, de l'Égypte, de la Libye, de la Tunisie, du Maroc, de l'Algérie enfin.
La décolonisation souligne la relève des anciennes dominations par de nouveaux impérialismes. La VIe flotte américaine s'installe en Méditerranée, où pénètrent, de plus en plus nombreux, les navires soviétiques. Devant ces grandes puissances, les jeunes nations sont parfois tentées de se rapprocher de l'ancienne métropole à laquelle les attachent - au-delà des antagonismes - des liens culturels, un passé récent commun, des sentiments ambigus. Ainsi la Méditerranée revient-elle au cœur des rivalités internationales et de leurs nouvelles formes - culturelles, économiques, idéologiques.
Le monde méditerranéen n'est pas seulement le théâtre de débats entre puissances voisines ou lointaines. Il est profondément ébranlé par des forces propres. L'affrontement des jeunes patriotismes, à la fois fiers de leur appartenance à un ensemble culturel plus vaste - arabisme, islamisme, judaïsme - et jaloux de leurs particularités nationales, menace un équilibre précaire. Les nouvelles industries font de nouveau basculer vers ses rivages le poids économique. Le pétrole, brusquement, donne valeur aux déserts, porte au niveau des plus riches les pays hier les plus pauvres. La Méditerranée possède une des populations les plus jeunes du monde. La « mère de la civilisation » se trouve ainsi placée au cœur des mutations du monde moderne.

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