لقد نجح بعض الفتيان في قلب شجرة التعاليم الإسلامية فجعلوا الفروع الخفيفة جذوعها أو جذورا، وجعلوا الأصول المهمة أوراقا تتساقط مع الرياح!. وشرف الإسلام أنه يبني النفس على قاعدة «قد أفلح من زكاها وقد خاب من دساها» وأنه يربط الاستخلاف في الأرض بمبدأ «الذين إن مكناهم في الأرض أقاموا الصلاة وآتوا الزكاة وأمروا بالمعروف ونهوا عن المنكر ****وأنا أتوجه إلى أمراء الجماعات الدينية الأكارم، والى الأوصياء الكبار على تراث السلف أن يراجعوا أنفسهم كي يهتموا بأمرين: أولهما: زيادة التدبر لآيات القرآن الكريم. وآخرهما: توثيق الروابط بين الأحاديث الشريفة ودلالات القرآن القريبة والبعيدة، فلن تقوم دراسة إسلامية مكتملة ومجدية إلا بالأمرين معا..

بصوت 17 قارئ

الأربعاء، 30 مايو 2007

رواد الإصلاح والنهضة في الجزائر



رواد الإصلاح والنهضة في الجزائر


"ومثل العلماء المصلحين كمثل الماء المعين، هذا يسوقه الله إلى الأرض الجرز فتهتز بعد همود وتربو بعد جمود فتنبت ما تشتهيه الأنفس وتلذ الأعين، وأولئك يبعثهم الله في أمته فيؤذنون فيها فتستيقظ بعد رقود، وتتحرك بعد ركود، وتنهض بعد قعود، وتنشط بعد خمود، وترشد بعد غواية، وتتآلف بعد تخالف، وتتعارف بعد تناكر، وتتصالح بعد تدابر، وتنسجم بعد تنافر، وتتوحد بعد تفرق، وتلتئم بعد تمزق، وتتخلق بعد انحلال، وتنتظم بعد اختلال، وتصح بعد اعتلال، وتـهتدي بعد ضلال، وتتذكر بعد نسيان، وتتآخى بعد عدوان " [محمد الهادي الحسني].

مقالات ودراسات

الحركة الإصلاحية في الجزائر
الشيخ عبد الحميد بن باديس
الشيخ محمد البشير الإبراهيمي
الشيخ العربي التبسي
الشيخ مبارك الميلي
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الشيخ أبو يقظان
الشيخ البيوض

السبت، 26 مايو 2007

Les crimes colonialistes français et la guerre d'indépendance


Dans ces conditions, la société indigène d'Algérie ne put résister au choc colonial. Éloignés de leurs fonctions et peu à peu ruinés, ses anciens chefs disparurent, à l'exception de quelques familles maraboutiques. L'infime bourgeoisie citadine, composée de lettrés, de cadi, de commerçants, se dispersa et ne se reconstitua que tardivement au XXe siècle. Privée de ses cadres, la communauté musulmane s'effondra.
Victime d'une dépossession foncière continue et de la fermeture des pâturages forestiers, la paysannerie voyait ses troupeaux et ses récoltes diminuer inexorablement. La moyenne annuelle de sa production céréalière, qui était de 19,6 millions de quintaux entre 1901 et 1910, descendait à 16 millions entre 1921 et 1930, et à 14 millions entre 1941 et 1948. Le cheptel ovin, qui avait atteint 8 millions de têtes avant 1865, tombait à 6,3 en 1900, 5,3 entre 1921 et 1930, 4,8 entre 1941 et 1948. Durement atteinte, jusqu'en 1919, par une fiscalité spéciale (les « impôts arabes »), cette paysannerie se paupérisa de manière continue. La ruine de l'artisanat indigène et l'absence d'embauche industrielle aggravaient encore cette situation. Jusqu'en 1920, le salariat agricole était le seul débouché ; après cette date commença l'émigration vers la France.
La pression démographique, surtout après 1930, joua ensuite son rôle classique dans l'écrasement des niveaux de vie. Avant 1914, le taux d'accroissement n'était que de 1,4%. Les musulmans, qui étaient 2 733 000 en 1861 et 3 577 000 en 1891, atteignaient 4 923 000 en 1921. Vers 1930, on pouvait estimer que la population avait doublé en soixante-dix ans. La baisse du taux de mortalité entraîna ensuite une explosion démographique : le taux d'accroissement doubla et, de 1931 à 1954, la population musulmane s'augmenta de 3 millions. Elle compta, dès lors, de plus en plus de chômeurs totaux ou partiels, qui affluaient dans les zones de colonisation et dans les villes. La Mitidja, par exemple, vit sa population musulmane passer de 80 000 à 250 000 entre 1925 et 1948. La population citadine représentait 7,6% de la population musulmane totale en 1906, 11,6% en 1936, 18,9% en 1956. Cette urbanisation accélérée n'était pas un symptôme de progrès social ni d'intégration dans la société européenne. La cohabitation engendra seulement de nouveaux heurts et accrut les rancœurs des musulmans.
La naissance d'une nation
Sur le plan politique, le fait essentiel de l'évolution des musulmans fut la naissance d'un sentiment national algérien. Alors qu'avant 1900 la communauté musulmane espérait uniquement en un Mahdi providentiel et que, de 1900 à 1930 environ, la petite élite algérienne, formée dans les écoles primaires françaises, n'apercevait d'autre issue à ses revendications d'égalité que la citoyenneté française, une autre voie lui fut indiquée par les ‘ulama et les champions de l'arabisme : la « Nation algérienne ». Par l'enseignement, le scoutisme et la propagande écrite et orale, les ‘ulama insufflèrent à la jeunesse un idéal patriotique, à la fois arabo-musulman et algérien.
Les partisans de l'assimilation, d'abord appelés « Jeunes Algériens », et regroupés au sein de la Fédération des élus indigènes, perdirent peu à peu audience auprès de leurs mandants, parce qu'ils ne purent pratiquement rien obtenir du Parlement français, hormis les timides réformes de 1919. De 1919 à 1944, aucun gouvernement français n'osa renouveler le geste de Clemenceau, bravant l'obstruction des Européens d'Algérie pour remercier les musulmans de leurs 25 000 morts pour la France. Le projet de loi Viollette déposé en 1930, et repris par le gouvernement Blum de 1936, qui aurait conféré à 21 000 musulmans de l'élite francisée le droit de voter avec les 203 000 électeurs français, souleva un tel tollé chez les Européens qu'il ne fut pas même discuté devant les Chambres. Son abandon condamnait définitivement, pour les musulmans, la politique d'assimilation.
La Seconde Guerre mondiale accéléra l'évolution des tendances politiques antérieures. Certes, il était déjà question de nationalisme avant 1939 puisque les disciples des ‘ulama répétaient : « L'Algérie est ma patrie, l'arabe ma langue, l'islam ma religion. » Mais les mots d'ordre de « parlement algérien » et de « souveraineté algérienne » ne touchaient alors qu'une infime minorité : les militants de l'Étoile nord-africaine, devenue en 1937 le Parti du peuple algérien. Au contraire, après la défaite de la France en 1940 et surtout après le débarquement des troupes anglo-américaines en Afrique du Nord, qui fut interprété comme une deuxième défaite française, le nationalisme algérien se développa très rapidement.
Dès le 20 décembre 1942, Ferhat ‘Abbas, un « jeune Algérien » déçu converti au nationalisme, adressait « aux autorités responsables » un message demandant la réunion d'une conférence chargée d'élaborer un nouveau statut politique. Puis il lança, le 12 février 1943, le Manifeste du peuple algérien, qui revendiquait la constitution d'un État algérien. Cette proclamation révolutionnaire fut signée par de nombreuses personnalités algériennes considérées comme très modérées. Enfin, le 22 mai 1943, des représentants élus, les délégués financiers arabes et kabyles, acceptaient de cautionner le projet de réformes dit Additif au Manifeste, préparé par ‘Abbas et ses amis. Ce texte réclamait sur l'heure un gouvernement franco-algérien, l'égalité totale entre musulmans et Français, en attendant l'indépendance complète d'un État algérien, lequel serait doté d'une constitution élaborée par une constituante. L'Additif envisageait une Union nord-africaine, mais ignorait toute possibilité d'un lien fédéral avec la France.
Le Comité français de libération nationale (C.F.L.N.), constitué à Alger le 3 juin 1943 pour défendre la souveraineté française sur les territoires de l'empire, jugea ces revendications inacceptables. Il le signifia rudement aux nationalistes, mais décida simultanément un ensemble de réformes politiques concernant le statut des Algériens. De Gaulle annonça le 12 décembre 1943 à Constantine « l'octroi des droits de citoyenneté à plusieurs dizaines de milliers de musulmans ».
Après consultation d'une commission de réformes franco-musulmane, le C.F.L.N. promulgua, le 7 mars 1944, une ordonnance qui accordait la citoyenneté française avec maintien du statut personnel musulman à toute l'élite algérienne, environ 65 000 personnes qui voteraient dans le même collège électoral que les Français. Tous les autres musulmans étaient appelés à recevoir la citoyenneté française, lorsque l'Assemblée constituante de la France libérée en aurait délibéré. Pour l'heure, 1 500 000 Algériens devenaient électeurs chargés d'élire les assemblées locales. La représentation musulmane dans les conseils municipaux, les conseils généraux et les Délégations financières était portée aux deux cinquièmes du total. L'indigénat était définitivement aboli, l'égalité civile établie.
Ce texte révolutionnaire, qui allait beaucoup plus loin que le projet Viollette de 1936, réalisait enfin la politique d'assimilation constamment promise par la IIIe République. Comme tel, il fut soutenu par les représentants des mouvements de Résistance, les délégués des partis communiste et socialiste présents à Alger et combattu par la quasi-totalité des Français d'Algérie. Leur presse assura « qu'on avait donné aux musulmans plus qu'ils n'auraient revendiqué après la guerre ». En fait, les réactions des musulmans montrèrent, comme le disait le Manifeste, que, pour eux, l'heure de l'assimilation était passée : « Désormais, un musulman algérien ne demandera pas autre chose que d'être un Algérien musulman. »
Du nationalisme à l'indépendance
La tentative insurrectionnelle de mai 1945
Contre l'ordonnance du 7 mars 1944, les nationalistes algériens de toutes tendances se mobilisèrent : ils la dénonçaient comme une atteinte à l'islam et comme une tentative de francisation autoritaire. Leur riposte se matérialisa par la création le 14 mars des Amis du Manifeste et de la liberté (A.M.L.). Ce groupement rassembla tous les nationalistes : ceux qui se reconnaissaient dans le Parti du peuple algérien (P.P.A.) de Messali Hadj, alors contraint à la clandestinité, ceux qui suivaient la voie indiquée par les ‘ulama, enfin tous les ralliés de fraîche date au Manifeste du peuple algérien. Bien que le mot n'ait pas été prononcé, c'était un véritable front national qui préfigurait ce que serait un jour le F.L.N. (Front de libération nationale).
À l'intérieur de ce vaste rassemblement, mal contrôlé par Ferhat ‘Abbas, le P.P.A. diffusait des consignes de plus en plus hostiles aux Français et préparait les esprits à l'idée d'une insurrection générale. Bientôt les masses musulmanes vécurent dans une attente quasi messianique : l'indépendance de l'Algérie leur apparaissait comme toute proche.
Au début d'avril 1945, Messali Hadj avait, semble-t-il, accepté un projet d'insurrection : un gouvernement algérien devait être proclamé dans les environs de Sétif, dont Messali Hadj prendrait la direction. Par là, les puissances alliées réunies à la Conférence de San Francisco seraient saisies du problème algérien et contraintes à une intervention décisive. Mais les autorités françaises, alertées par les incidents de Chellala provoqués le 19 avril pour permettre l'évasion de Messali Hadj, décidèrent de déporter celui-ci au Congo français.
Les manifestations de protestations des 1er et 8 mai 1945, déclenchées dans la plupart des villes par le P.P.A. et les A.M.L., tournèrent à l'émeute à Sétif et à Guelma. Ces émeutes sanglantes furent interprétées dans les campagnes voisines comme le signal de l'insurrection attendue. Croyant venue la guerre sainte, les ruraux du Nord-Constantinois attaquèrent les fermes des colons, les maisons des gardes forestiers, les bâtiments administratifs et massacrèrent une centaine d'Européens isolés.
Bien que peu nombreuses, les troupes françaises et les milices des colons réprimèrent avec violence les troubles qui demeurèrent limités à un ensemble de douars peuplés d'environ 40 000 habitants. Pour soulager les insurgés, le P.P.A. avait conseillé l'extension du mouvement, puis il donna l'ordre d'insurrection générale pour le 23 mai. Mais, constatant que les soulèvements spontanés avaient été écrasés bien avant cette date, il dut lancer un contrordre.
La révolte populaire avait été étouffée en moins de deux semaines. La répression, qui tourna au génocide contre le peuple algérien. « le génocide perpétré par les Français » a fait officiellement plus de 45 000 morts.
Cette tentative manquée d'insurrection nationale explique, pour l'essentiel, le climat de la décennie 1945-1954. Les nationalistes se promirent de faire appel de leur échec et songèrent essentiellement à reprendre le combat pour recouvrer leur dignité et l'indépendance de leur patrie.
Le statut de l'Algérie
La France, qui mesurait mal la rancœur et la détermination des Algériens, crut pouvoir les apaiser en promettant des réformes politiques et économiques. Mais les Français d'Algérie s'opposèrent avec détermination à l'évolution politique du pays et les Algériens furent confortés dans leur refus par l'obstination coloniale.
Certes, les nationalistes se divisèrent et les modérés, regroupés par Ferhat ‘Abbas dans un nouveau parti fondé en mai 1946, l'Union démocratique du Manifeste algérien (U.D.M.A.), plaidèrent d'abord pour « une Algérie nouvelle librement fédérée à une France nouvelle ». Aux élections pour la deuxième Constituante, ils obtinrent, du fait surtout de la campagne d'abstention lancée par le P.P.A., près des trois quarts des voix exprimées et 11 sièges de députés sur 13. Mais le projet constitutionnel déposé par l'U.D.M.A., qui prévoyait une République algérienne autonome, État associé de l'Union française, ne fut pas pris en considération par la Constituante. L'U.D.M.A. boycotta en conséquence les élections à l'Assemblée nationale de novembre 1946.
De manière inattendue, le P.P.A., qui rassemblait pourtant les nationalistes les plus extrémistes, décida au contraire de participer à ces élections. Sous le nom de Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (M.T.L.D.), le parti de Messali Hadj présenta des candidats, souvent inéligibles. Il recherchait un plébiscite massif, non une représentation parlementaire. Or, il n'obtint que le tiers des suffrages et 5 députés sur 15 : l'opération plébiscitaire était manquée.
Cet échec fit le jeu des Français d'Algérie. Ceux-ci, qui avaient perdu le pouvoir depuis 1943, boudaient les consultations électorales. Certains, se disant abandonnés par la France, menaçaient d'en appeler à l'O.N.U. ou rêvaient de faire accepter aux nationalistes une solution autonomiste antimétropolitaine. La majorité d'entre eux, en tout cas, rejetèrent lors des deux référendums de 1946 les projets de constitution, y compris celui qui fut approuvé par le peuple français le 13 octobre 1946. Ainsi l'Algérie française n'avait pas accepté la IVe République, dont elle devait provoquer la chute le 13 mai 1958. Aux élections de novembre 1946, les électeurs français plébiscitèrent un parti d'inspiration colonialiste rétrograde, le Rassemblement pour la défense de l'Algérie française. Leurs députés combattirent aussi bien le statut de l'Algérie préparé par le gouvernement socialiste que les projets fédéralistes des députés algériens modérés. Le statut organique de l'Algérie fut voté par l'Assemblée nationale le 20 septembre 1947 contre l'avis de la quasi-totalité des députés d'Algérie, musulmans et Européens.
Il définissait l'Algérie comme un groupe de départements français dotés de la personnalité civile, de l'autonomie financière et d'une organisation particulière. Celle-ci reposait sur l'existence d'une Assemblée algérienne paritaire de 120 membres (60 pour le collège musulman, celui des « citoyens de statut local », 60 pour le collège des citoyens français) et d'un conseil de gouvernement de 6 membres dont 4 élus par l'Assemblée.
L'accueil réservé par les Algériens à cette « charte octroyée », à cette « caricature de statut qui maintenait le statu quo », se voulut hostile, voire méprisant. Les Français d'Algérie ne critiquèrent pas moins cette tentative d'arbitrage métropolitain et exigèrent son adaptation. Ils obtinrent d'abord le rappel du gouverneur général Yves Chataigneau, un socialiste libéral, et son remplacement par un socialiste autoritaire d'esprit national, Marcel-Edmond Naegelen. Celui-ci accepta aussitôt de combattre les nationalistes. Avant les élections à l'Assemblée algérienne de 1948, il fit emprisonner plus du tiers des candidats M.T.L.D. et couvrit de son autorité les pires truquages électoraux. La fraude électorale devint sous son gouvernement une institution qui permit d'annihiler la représentation légale des nationalistes. Naegelen fut salué par les Européens comme « le proconsul de la confiance retrouvée ». Mais son action convainquit beaucoup d'Algériens encore hésitants qu'il n'y avait décidément pas d'autre voie que celle de la guerre sainte.

LA COLONISATION DE L'ALGERIE




L'intervention française fut la suite inattendue d'une affaire commerciale et financière à laquelle se trouvait mêlé le dey Hussein. Celui-ci, mécontent du retard apporté par la France au remboursement de créances auxquelles il était intéressé, s'en prit au consul français qu'il frappa. Le gouvernement de Charles X, n'ayant pas obtenu d'excuses, riposta par le blocus d'Alger qui devait durer trois ans. À la suite de la canonnade d'un vaisseau parlementaire, une expédition militaire contre Alger fut décidée.



La prise d'Alger (5 juill. 1830) détermina la chute de la domination turque et une longue période d'anarchie. En Oranie, les tribus se ruèrent contre les garnisons de janissaires ou les groupes makhzen.
AL AMIR AbdelKader
Le chef nationaliste algérien Abd el-Kader (1808-1883),
proclamé sultan par les tribus de l'oranie
Dans le Titteri, les çoff entrèrent en lutte, tandis qu'à Constantine le bey Ahmed réussissait à se maintenir grâce à ses alliances avec les grands seigneurs locaux, les djouad. Les Français, incertains de ce qu'ils devaient faire d'Alger, ne se décidèrent qu'en 1834 à garder les possessions déjà acquises, par égard au souhait des militaires et à l'« honneur national ». Toutefois la monarchie de Juillet n'avait pas de vues conquérantes ; elle ne songeait qu'à une « occupation restreinte » du littoral, l'intérieur du pays devant être abandonné à des chefs indigènes qu'on espérait opposer entre eux. Cette politique pacifique s'accordait mal avec les réalités locales.
En Oranie, un jeune marabout de naissance chérifienne, Abd el-Kader, s'était fait reconnaître à vingt-quatre ans comme sultan des Arabes par quelques tribus de la région de Mascara et s'installa dans l'ancien palais des bey. Le général français Desmichels, qui espérait s'en faire un allié, signa avec lui un traité par lequel il le reconnaissait comme souverain « émir des croyants » et lui assurait une aide militaire. Grâce à celle-ci, Abd el-Kader remporta sur les tribus du makhzen turc une victoire au Meharaz : elle marque pour les musulmans le début d'une nouvelle ère, celle des Chorfa arabes. Les Français ne prirent conscience de la montée de l'émir qu'un an plus tard, lorsque celui-ci eut installé des bey, occupé le Titteri, et surtout infligé au général Trézel le sérieux échec de la Macta.
EL emir Abdelkader: génie militaire et politique hors pair
Malgré un renversement provisoire de politique et l'adoption du « système guerroyant » du général Clauzel, les résultats militaires et politiques furent décourageants. Les interventions françaises, suivies de l'évacuation immédiate des villes et tribus traversées n'étaient pas décisives. Clauzel, pour faire triompher sa politique de conquête, voulut s'emparer de la capitale du beylik de l'Est, mais son expédition échoua complètement (nov. 1836).
Cet échec de Constantine décida le gouvernement à revenir à la politique d'occupation restreinte et d'entente avec les chefs musulmans. Le général Bugeaud, qui avait vaincu les troupes de l'émir à la Sikkak en 1836, crut pouvoir signer avec lui, le 30 mai 1837, le traité de la Tafna : la France abandonnait à Abd el-Kader les deux tiers de l'Algérie et ne conservait que deux enclaves autour d'Oran et d'Alger. Du moins, ce traité « inexplicable » permit-il aux Français de porter leur effort contre le Constantinois. Après de vaines négociations avec le bey qui refusait de reconnaître la souveraineté française, Constantine était occupée le 13 octobre 1837 et le dernier représentant du régime antérieur vaincu.
À la domination turque, la France substituait la sienne sur tout le Constantinois, par l'intermédiaire de chefs ralliés.
Les Français face à la guerre sainte
Pendant ce temps, EL EMIR AbdelKader édifiait, avec l'aide des tribus arabes et de troupes régulières, un État organisé, fondé sur la stricte application des principes coraniques, et dirigé par des nobles d'origine religieuse. L'entente franco-arabe ne résista pas au progrès des deux dominations. Abd el-Kader crut que le temps jouait en faveur des Français et se décida le premier à rouvrir les hostilités. Tandis qu'il appelait tous les musulmans à la guerre sainte contre les envahisseurs chrétiens, le gouvernement français se prononçait pour la conquête totale. Une guerre décisive les opposa de 1840 à 1847.
La supériorité militaire des Français fut longtemps tenue en échec par la mobilité des forces arabes. De plus, une telle guerre avait le caractère inexpiable d'une lutte religieuse. Bien qu'il pratiquât une guerre de mouvement et de razzias jugées efficaces, le général Bugeaud eut à faire face à des difficultés et à des rebondissements imprévus. La dévastation systématique des territoires de l'adversaire multiplia le nombre et l'acharnement de ses ennemis et interdit la réussite de ses pourparlers avec les lieutenants de l'émir. Le souverain du Maroc, cédant aux appels des confréries, s'engagea aux côtés d'Abd el-Kader ; il fallut les bombardements de Tanger et Mogador et la victoire de Bugeaud à l'oued Isly (14 août 1843) pour le contraindre à cesser son aide. En 1845, la guerre reprit dans les régions pacifiées à l'appel de divers mahdi, restaurateurs prédestinés de l'islam, dont le plus célèbre, Bou-Ma‘za souleva le Dahra, le Chélif et l'Ouarsenis. Abd el-Kader en profita pour reparaître en Oranie et soulever de nouvelles tribus ; mais il dut bientôt s'avouer vaincu et accepta de se rendre en décembre 1847. Avec lui disparaissait le rêve d'un État arabe qui se serait étendu à toute l'Algérie. Bien qu'il n'ait réussi à entraîner ni le Constantinois ni la Kabylie, et qu'il ait à peine eu le temps d'organiser son État, Abd el-Kader devait laisser le souvenir du premier souverain véritablement algérien.
Lorsque l'ancien bey de Constantine, qui tenait toujours l'Aurès, se fut rendu en 1848, seuls restaient encore insoumis les massifs montagneux kabyles. Des expéditions, menées longtemps sans plan d'ensemble, aboutirent enfin, en 1857, à une victoire décisive. Entre-temps, le Sud oranais et le Sud constantinois de nouveau révoltés furent déclarés pacifiés après les sièges de Zaatcha (1848), Laghouat (1852), et Touggourt (1854). L'Algérie était désormais conquise sinon soumise, comme devaient le montrer les révoltes postérieures.
Les insurrections sporadiques de 1858 à 1916
Si les insurrections sporadiques des Kabylies orientales de 1858 à 1860, de l'Aurès en 1859, du Hodna en 1860, furent relativement limitées et faciles à réprimer, l'insurrection de 1864 et 1865 fut la plus grave que l'on eût connue depuis 1845. Lancée par la grande confédération tribale à caractère confrérique des Oulad sidi Cheikh, elle s'étendit du Sud oranais au Titteri, puis gagna la majeure partie du Tell. La répression fut particulièrement difficile dans la province d'Oran, et les troubles persistèrent dans le Sud où il fallut envoyer une nouvelle expédition en 1870. En 1871, une nouvelle révolte, animée par la confrérie des Rahmaniya, parut plus sérieuse encore. Le tiers de la population s'insurgea, mais les colonnes françaises n'eurent à combattre que 80 000 moujahidin, dont beaucoup étaient démunis d'armes. Ce fut surtout une révolte de la plèbe kabyle encadrée par l'aristocratie féodale du Constantinois ; mais d'autres tribus s'insurgèrent sous d'autres chefs. Malgré son ampleur et son retentissement, elle fut peu dangereuse pour la domination française et vite écrasée.
L'Algérie ne devait plus connaître avant 1954 de grandes révoltes armées : le soulèvement d'El Amri (1876) ne toucha qu'une tribu, l'agitation de l'Aurès (1879) deux. L'affaire de Margueritte (1901) se borna à un village. L'insurrection du Sud oranais (1881-1883), conduite par un marabout des Oulad sidi Cheikh, Bou ‘Amama, fut à la fois un grand ghazzou saharien et une révolte des populations ; elle se termina par une paix transactionnelle avec les Oulad sidi Cheikh dissidents qui revinrent du Maroc. Pendant la Première Guerre mondiale, la région des Aurès s'insurgea, à la fin de 1916, pour protester contre la conscription, imposée maladroitement à ces populations mal soumises ; mais les troubles restèrent limités.
La colonisation
La conquête de l'Algérie eut pour corollaire la colonisation du pays. L'idée s'imposa, grâce à la propagande des « colonistes », de faire de l'Algérie une colonie de peuplement. Il apparut que c'était le moyen le plus efficace de consolider la conquête. Cette conviction devait prévaloir dans l'opinion française jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, encore qu'elle eût été fort discutée jusqu'en 1870. Elle explique que, en dépit de quelques tentatives d'hommes favorables à un régime de protectorat, tels Napoléon III et Jules Ferry, le souci de favoriser les colons l'ait presque toujours emporté sur la politique indigène.
La prise de possession des terres
La colonisation française reposa essentiellement, en Algérie, sur le principe de la « colonisation officielle ». L'administration des Domaines se procurait des terres par divers procédés d'expropriation, dont le « cantonnement », qui s'apparenta au refoulement des tribus, et l'affirmation des droits prétendus de l'État français sur les habous publics, les terres incultes ou sans maître, les forêts, etc. L'Administration créait ensuite et aménageait des centres villageois. Elle concédait gratuitement des lots individuels aux immigrants de nationalité française, sous condition suspensive de résidence obligatoire. La colonisation officielle s'adressa de préférence aux paysans du sud-est de la France et aux Européens d'Algérie. Quelque 700 villages français furent ainsi fondés qui modifièrent complètement la physionomie des campagnes algériennes où les agglomérations rurales, sauf en Kabylie, étaient fort rares.
La colonisation « libre », entreprise sans intervention ni assistance de l'État, fut longtemps la moins importante. Elle prit ensuite, après 1900, la première place. Elle se procura ses terres auprès des colons officiels et surtout par des achats aux musulmans. Une série de lois, qui soumettaient les propriétés indigènes au droit français, facilitèrent l'émiettement des propriétés indivises et leur acquisition par les Européens. En 1914, les colons disposaient au total de 2 123 288 ha ; en 1934, de 2 462 537 ha, dont 1 500 000 environ avaient été fournis par la colonisation officielle. Le quart du sol cultivé appartenait, dès lors, aux colons ruraux qui représentaient environ 2% de la population agricole.
L'immigration européenne
La colonisation urbaine fut toujours supérieure en nombre à la colonisation rurale. Les villes européennes, centres administratifs puis économiques, attirèrent, outre les fonctionnaires et commerçants français, des étrangers de toute nationalité : en 1872, 60% des Européens étaient des citadins et cette proportion devait constamment augmenter. Or les villes furent le véritable melting pot algérien.
Un peuple nouveau, composé en majorité de Français mais aussi de Juifs indigènes, déclarés français en 1870, et d'Européens naturalisés, surtout après la loi de naturalisation automatique de 1889, se constitua peu à peu en Algérie, essentiellement à partir de 1896, date à laquelle le nombre des Européens nés dans la colonie l'emporta sur celui des immigrés.
Les Européens étaient au nombre de 109 000 en 1847, 272 000 en 1872, 578 000 en 1896, 829 000 en 1921. Le rythme d'accroissement fléchit à partir de 1914. L'immigration française cessa presque complètement et les étrangers vinrent moins nombreux : en 1954, on recensait 984 000 Européens. Les étrangers, en majorité espagnols, mais aussi italiens, maltais, formèrent longtemps un pourcentage important de cette population : 42% en 1872, 49% en 1886. Avec la naturalisation automatique, la prédominance de la nationalité française s'affirma : en 1901, 364 000 Français dont 72 000 naturalisés récents et 189 000 étrangers ; en 1921, 629 000 Français et 196 000 étrangers, soit 23,7% seulement. Le « péril étranger », dénoncé par les politiciens locaux, fut un phénomène historique moins important que la fusion progressive des étrangers et des Français, l'« algérianisation ». Les Européens d'Algérie se désignaient plus volontiers, en effet, sous le nom d'Algériens. Leur francisation ne cessa pourtant de se renforcer, et les revendications autonomistes, qui avaient tourné à l'émeute en 1898, cessèrent à peu près complètement avec l'apparition du nationalisme musulman.

Le devenir de la Méditerranée

Deux conflits majeurs pèsent sur l'avenir politique : la perpétuation de la question palestinienne, les déchirements de l'ex-Yougoslavie. Nul ne peut prévoir leur issue, ni les conséquences imminentes et à long terme de leur règlement éventuel.
En revanche, les données de problèmes structurels communs à l'ensemble méditerranéen perdurent, entraînant un mélange d'espoir et d'inquiétude.
La Méditerranée est-elle la mer perdue que menacent impitoyablement la pollution, la déculturation due aux invasions touristiques ? Ses pays riverains sont-ils condamnés à n'être que des rivaux, effrayés les uns par l'explosion démographique de leurs voisins, les autres par l'impitoyable domination économique et culturelle des plus munis ? Il est vrai que la Méditerranée des années 1980 au réveil amer des réalités se retrouve moins unie que jamais. La double fracture entre l'Ouest et l'Est, entre le Nord et le Sud s'est élargie. Les évolutions différentes s'accentuent. Le déclin des idéologies a brisé des espérances, rendu plus âpres les politiques et plus acharnées les rivalités internationales. En cette montée des périls, il semble que, timidement, les attitudes conscientes et réalistes l'emportent sur la croyance en la vertu des formules. Les difficultés et les contradictions du monde méditerranéen s'accusent. Les déséquilibres démographiques entre Nord et Sud, Ouest et Est ne s'infléchissent point, mais s'aggravent, comme entre intérieur et littoral. La littoralisation aspire les forces vives des cantons ruraux, appauvris par une dégradation rapide des sols. Les cités, qui firent l'âme de la civilisation méditerranéenne, disparaissent, rongées par la désertion ou la concurrence des mégapoles. Celles-ci s'enflent en banlieues démesurées, accumulant les problèmes sociaux, humains et politiques.
La question de l'eau, au cœur de l'avenir méditerranéen, contraint de plus en plus à des choix drastiques entre les usages agricoles, industriels et le tourisme. Face aux regroupements nécessaires, mais souvent mal préparés ou téléguidés par des capitales lointaines ou des commissions technocratiques, le cantonalisme resurgit avec une violence qui engendre d'autres violences. Parmi les éléments de profond pessimisme apparaissent quelques espoirs. Malgré les intégrismes et les chauvinismes, le domaine culturel est celui où se dessinent des convergences, s'établit le début d'un dialogue et où semblent devoir s'amorcer le plus aisément des entreprises communes. Sans doute parce que cette recherche apparaît comme de moindre engagement et que le flou du langage permet d'esquiver parfois les points de contestation ; mais aussi parce qu'elle répond incontestablement à une attente profonde des populations méditerranéennes. Les tentatives ont emprunté des voies diverses.
Le désarroi porte souvent aux rêves. Peut-on penser sauver la Méditerranée en la considérant comme le cœur du monde de demain, en voulant y trouver les sources d'une renaissance d'une humanité en proie à des problèmes de plus en plus contraignants, mais universels ? Les initiatives multipliées sont souvent plus brouillonnes que positives, et parfois contradictoires. Ici, on rêve de repli, là, on pense ouverture. Ici, on imagine des Andalousies, refuges des traditions. Là, on envisage des technopoles « pointes de progrès ». Ce bouillonnement de recherches et de réflexions témoigne du sentiment des possibilités de dialogue, de quête de nouvelles valeurs. C'est dans l'association entre la volonté d'échanges culturels et des opérations très ponctuelles que se trouve la voie étroite d'une coopération possible. Certes, la Méditerranée n'est plus la « mère » du monde, ni même la principale zone d'intérêt européen comme au XIXe siècle. Elle a perdu ses règles propres originales, a vu s'intensifier ses oppositions et ses disparités. Elle n'en reste pas moins porteuse de valeurs culturelles, grosse de potentialités humaines, riche d'éléments contradictoires mais complémentaires.
La grande mission d'une Méditerranée, lieu de meilleure compréhension et de plus juste coopération, ne peut s'accomplir sans la foi mais moins encore sans le sens des réalités. La tâche est difficile et longue. Et le temps est peut-être mesuré face à la montée des périls.

De l'histoire de la Méditerranée: ocupation de la palestine

D'une guerre à l'autre (1918-1942)

Mais, disparue la menace allemande, écartée la Russie, l'antagonisme franco-anglais se ranime à propos de la dévolution des possessions turques. Le Royaume-Uni, plus que jamais, juge indispensable de contrôler la Méditerranée orientale, foyer de forces vives du monde arabe, pour assurer aussi bien la sécurité des liaisons dans l'empire britannique que le ravitaillement en pétrole de la Home Fleet. Elle finit par laisser à la France le mandat sur la Syrie et le Liban, mais s'assure celui de la Palestine, de la Jordanie, de l'Irak. L'Italie, exclue du partage, et qui n'a rien eu des colonies allemandes, dénonce la « victoire mutilée », s'abandonne au fascisme, entreprend, non sans certaines connivences britanniques, une campagne de revendications coloniales qui vise essentiellement la France. Ainsi semble-t-on être revenu aux traditions de la fin du XIXe siècle. Mais les conditions économiques et politiques ont changé. La Méditerranée, fiévreusement agitée par la montée des nationalismes, s'adapte difficilement au monde économique moderne. La poussée démographique rend de plus en plus précaire l'équilibre entre populations et subsistances. Le nombre d'habitants en Afrique du Nord passe d'environ 12 millions en 1920-1921 à près de 15 millions en 1936, s'accroissant de 25% en quinze ans ; dans le même temps, la production agricole n'augmente que de 15%. La dictature et l'autarcie apparaissent à certains pays (Turquie, Italie) comme la seule issue aux difficultés. L'industrialisation ne se développe qu'irrégulièrement, gênée par le manque d'énergie et, tout autant, par les structures sociales ou les régimes politiques.

Occupation britannique de Jérusalem

Les troupes britanniques et les forces de la police palestinienne qui occupent Jérusalem vivent dans la crainte du jihad.

Les fastes de la célébration du centenaire de l'expédition d'Alger en 1930 masquent mal un malaise que la crise économique mondiale accentue les années suivantes. La « génération » de 1930 prend conscience de la fragilité des dominations et des prospérités. Elle cherche dans le nationalisme une réponse à son trouble. L'Égypte, dès 1922, contraint la Grande-Bretagne à reconnaître son indépendance nominale. La révolte d'Abd el-Krim au Maroc (1925-1926), le soulèvement druze, la résistance libyenne à la reconquête italienne annoncent un renversement décisif. L'Italie, allant à contre-courant, se lance dans la dernière des guerres de conquête coloniale, s'empare de l'Éthiopie (1936), puis annexe l'Albanie (1939) : pourtant, l'ère où la Méditerranée était dominée par l'Europe touche à sa fin ; cette fin va être hâtée par la Seconde Guerre mondiale.
sur Internet Triomphe précaire des Britanniques (1942-1956)
La guerre marque, très vite, l'écart existant entre les ambitions italiennes et les ressources réelles du pays. Mussolini doit abandonner son espoir de guerre parallèle en Afrique et dans les Balkans. Ses déboires l'obligent à faire appel au secours allemand. Mais la Méditerranée n'a jamais été pour Hitler qu'un secteur secondaire par rapport au Lebensraum oriental. Les États-Unis considèrent aussi que c'est en Europe occidentale que la décision interviendra. La France, militairement éliminée en 1940, s'efforce de maintenir sa présence en Afrique du Nord et en Syrie ; mais son rôle n'est plus que défensif. La Grande-Bretagne seule possède une politique méditerranéenne cohérente et suivie, fondée sur une longue tradition, des intérêts territoriaux, économiques et sur la crainte de voir l'U.R.S.S. reprendre à son compte les anciennes visées tsaristes. La Grande-Bretagne redevient entre 1941 et 1947 la maîtresse du jeu. Elle parvient à sauvegarder toutes ses possessions, y compris Malte. Elle arrive à faire créer un second front par le débarquement en Afrique du Nord (8 nov. 1942), puis en Italie (mars 1943). Elle est, au lendemain du conflit, la principale bénéficiaire de la guerre méditerranéenne face à l'Italie ravagée, aux Balkans déchirés, à l'Espagne exsangue (1936-1938). Son triomphe est précaire. Sa puissance, qui doit bientôt s'effacer devant celle des États-Unis et de l'U.R.S.S., affrontés dans la guerre froide, est menacée par la vague des revendications du nationalisme arabe qu'elle ne contrôle plus.

Triomphe précaire des Britanniques (1942-1956)

La guerre marque, très vite, l'écart existant entre les ambitions italiennes et les ressources réelles du pays. Mussolini doit abandonner son espoir de guerre parallèle en Afrique et dans les Balkans. Ses déboires l'obligent à faire appel au secours allemand. Mais la Méditerranée n'a jamais été pour Hitler qu'un secteur secondaire par rapport au Lebensraum oriental. Les États-Unis considèrent aussi que c'est en Europe occidentale que la décision interviendra. La France, militairement éliminée en 1940, s'efforce de maintenir sa présence en Afrique du Nord et en Syrie ; mais son rôle n'est plus que défensif. La Grande-Bretagne seule possède une politique méditerranéenne cohérente et suivie, fondée sur une longue tradition, des intérêts territoriaux, économiques et sur la crainte de voir l'U.R.S.S. reprendre à son compte les anciennes visées tsaristes. La Grande-Bretagne redevient entre 1941 et 1947 la maîtresse du jeu. Elle parvient à sauvegarder toutes ses possessions, y compris Malte. Elle arrive à faire créer un second front par le débarquement en Afrique du Nord (8 nov. 1942), puis en Italie (mars 1943). Elle est, au lendemain du conflit, la principale bénéficiaire de la guerre méditerranéenne face à l'Italie ravagée, aux Balkans déchirés, à l'Espagne exsangue (1936-1938). Son triomphe est précaire. Sa puissance, qui doit bientôt s'effacer devant celle des États-Unis et de l'U.R.S.S., affrontés dans la guerre froide, est menacée par la vague des revendications du nationalisme arabe qu'elle ne contrôle plus.
sur Internet De jeunes États face aux États-Unis et à l'U.R.S.S. (1956-1970)
Le nationalisme islamique et arabe s'exacerbe dans l'opposition entre Soviétiques et Américains, les rivalités pétrolières, l'hostilité au sionisme qui, relancé par la déclaration Balfour (1917), avec la création sanglante de l'État d'Israël (1948), plante une écharde dans le corps musulman. La décolonisation commence dans le bassin oriental de la Méditerranée et gagne progressivement le Maghreb : indépendance de la Syrie, de l'Égypte, de la Libye, de la Tunisie, du Maroc, de l'Algérie enfin.
La décolonisation souligne la relève des anciennes dominations par de nouveaux impérialismes. La VIe flotte américaine s'installe en Méditerranée, où pénètrent, de plus en plus nombreux, les navires soviétiques. Devant ces grandes puissances, les jeunes nations sont parfois tentées de se rapprocher de l'ancienne métropole à laquelle les attachent - au-delà des antagonismes - des liens culturels, un passé récent commun, des sentiments ambigus. Ainsi la Méditerranée revient-elle au cœur des rivalités internationales et de leurs nouvelles formes - culturelles, économiques, idéologiques.
Le monde méditerranéen n'est pas seulement le théâtre de débats entre puissances voisines ou lointaines. Il est profondément ébranlé par des forces propres. L'affrontement des jeunes patriotismes, à la fois fiers de leur appartenance à un ensemble culturel plus vaste - arabisme, islamisme, judaïsme - et jaloux de leurs particularités nationales, menace un équilibre précaire. Les nouvelles industries font de nouveau basculer vers ses rivages le poids économique. Le pétrole, brusquement, donne valeur aux déserts, porte au niveau des plus riches les pays hier les plus pauvres. La Méditerranée possède une des populations les plus jeunes du monde. La « mère de la civilisation » se trouve ainsi placée au cœur des mutations du monde moderne.

الأربعاء، 23 مايو 2007

ALGHAZALY



ما قيمة نهضة ا تعرف أسباب هزائمها السابقة؟.
إن السلطات المستبدة قديما وحديثا تسرها الخلافات العلمية التي لا تمسها! هل الشك ينقض الوضوء أم لا؟ هل رؤية الله في الآخرة ممكنة أم ممتنعة؟ هل قراءة الإمام تكفي عن المصلين أم لا تكفي؟.
إن حكام الجور يتمنون لو غرق الجمهور في هذه القضايا فلم يخرج! لكنه يشعر بضر بالغ عندما يقال: هل الدولة لخدمة فرد أم مبدأ؟ فماذا يكون المال دولة بين بعض الناس؟ هل يعيش الناس ـ كما ولدوا ـ أحرارا أم تستعبدهم سياط الفراعنة حينا ولقمة الخبز حينا؟.
إن البدوي الذي خاطب الفرس أيام الفتح الأول قال لهم: جئنا لنخرج الناس من عبادة العباد الى عبادة الله الواحد.
كان هذا البدوي بفطرته الصادقة يعلم ما هي الحائق الكبرى في المنهاج الإسلامي فيفتح البصائر عليها

وترقبوا المزيد...

الثلاثاء، 22 مايو 2007

ايآت الرقية الشرعية

آيات الرقية 3

ايآت الرقية الشرعية:
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ(1)الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ(2)الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ(3)مَالِكِ يَوْمِ الدِّينِ(4)إِيَّاكَ نَعْبُدُ وَإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ(5)اهْدِنَا الصِّرَاطَ الْمُسْتَقِيمَ(6)صِرَاطَ الَّذِينَ أَنْعَمْتَ عَلَيْهِمْ غَيْرِ الْمَغْضُوبِ عَلَيْهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ(7)الفاتحة.
بسم الله الرحمن الرحيم
الم(1)ذَلِكَ الْكِتَابُ لاَ رَيْبَ فِيهِ هُدًى لِلْمُتَّقِينَ(2)الَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِالْغَيْبِ وَيُقِيمُونَ الصَّلاَةَ وَمِمَّا رَزَقْنَاهُمْ يُنفِقُونَ(3)وَالَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِمَا أُنْزِلَ إِلَيْكَ وَمَا أُنْزِلَ مِنْ قَبْلِكَ وَبِالآخِرَةِ هُمْ يُوقِنُونَ(4)أُوْلَئِكَ عَلَى هُدًى مِنْ رَبِّهِمْ وَأُوْلَئِكَ هُمْ الْمُفْلِحُونَ(5)البقرة
وَإِلَهُكُمْ إِلَهٌ وَاحِدٌ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الرَّحْمَنُ الرَّحِيمُ(163)إِنَّ فِي خَلْقِ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَاخْتِلاَفِ اللَّيْلِ وَالنَّهَارِ وَالْفُلْكِ الَّتِي تَجْرِي فِي الْبَحْرِ بِمَا يَنفَعُ النَّاسَ وَمَا أَنزَلَ اللَّهُ مِنْ السَّمَاءِ مِنْ مَاءٍ فَأَحْيَا بِهِ الأَرْضَ بَعْدَ مَوْتِهَا وَبَثَّ فِيهَا مِنْ كُلِّ دَابَّةٍ وَتَصْرِيفِ الرِّيَاحِ وَالسَّحَابِ الْمُسَخَّرِ بَيْنَ السَّمَاءِ وَالأَرْضِ لآيَاتٍ لِقَوْمٍ يَعْقِلُونَ(164)البقرة
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اللَّهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلاَ نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ(255)البقرة
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آمَنَ الرَّسُولُ بِمَا أُنزِلَ إِلَيْهِ مِنْ رَبِّهِ وَالْمُؤْمِنُونَ كُلٌّ آمَنَ بِاللَّهِ وَمَلآئِكَتِهِ وَكُتُبِهِ وَرُسُلِهِ لاَ نُفَرِّقُ بَيْنَ أَحَدٍ مِنْ رُسُلِهِ وَقَالُوا سَمِعْنَا وَأَطَعْنَا غُفْرَانَكَ رَبَّنَا وَإِلَيْكَ الْمَصِيرُ(285)لاَ يُكَلِّفُ اللَّهُ نَفْسًا إِلاَّ وُسْعَهَا لَهَا مَا كَسَبَتْ وَعَلَيْهَا مَا اكْتَسَبَتْ رَبَّنَا لاَ تُؤَاخِذْنَا إِنْ نَسِينَا أَوْ أَخْطَأْنَا رَبَّنَا وَلاَ تَحْمِلْ عَلَيْنَا إِصْرًا كَمَا حَمَلْتَهُ عَلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِنَا رَبَّنَا وَلا تُحَمِّلْنَا مَا لاَ طَاقَةَ لَنَا بِهِ وَاعْفُ عَنَّا وَاغْفِرْ لَنَا وَارْحَمْنَا أَنْتَ مَوْلاَنَا فَانصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ (286)البقرة
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شَهِدَ اللَّهُ أَنَّهُ لاَ إِلَهَ إلاَّ هُوَ وَالْمَلآئِكَةُ وَأُوْلُوا الْعِلْمِ قَائِمًا بِالْقِسْطِ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ(18)النساء
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إِنَّ رَبَّكُمْ اللَّهُ الَّذِي خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ فِي سِتَّةِ أَيَّامٍ ثُمَّ اسْتَوَى عَلَى الْعَرْشِ يُغْشِي اللَّيْلَ النَّهَارَ يَطْلُبُهُ حَثِيثًا وَالشَّمْسَ وَالْقَمَرَ وَالنُّجُومَ مُسَخَّرَاتٍ بِأَمْرِهِ أَلاَ لَهُ الْخَلْقُ وَالْأَمْرُ تَبَارَكَ اللَّهُ رَبُّ الْعَالَمِينَ(54)ادْعُوا رَبَّكُمْ تَضَرُّعًا وَخُفْيَةً إِنَّهُ لاَ يُحِبُّ الْمُعْتَدِينَ(55)وَلاَ تُفْسِدُوا فِي الأَرْضِ بَعْدَ إِصْلاحِهَا وَادْعُوهُ خَوْفًا وَطَمَعًا إِنَّ رَحْمَةَ اللَّهِ قَرِيبٌ مِنْ الْمُحْسِنِينَ(56)الأعراف
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أَفَحَسِبْتُمْ أَنَّمَا خَلَقْنَاكُمْ عَبَثًا وَأَنَّكُمْ إِلَيْنَا لاَ تُرْجَعُونَ(115)فَتَعَالَى اللَّهُ الْمَلِكُ الْحَقُّ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ رَبُّ الْعَرْشِ الْكَرِيمِ(116)وَمَنْ يَدْعُ مَعَ اللَّهِ إِلَهًا آخَرَ لاَ بُرْهَانَ لَهُ بِهِ فَإِنَّمَا حِسَابُهُ عِنْدَ رَبِّهِ إِنَّهُ لاَ يُفْلِحُ الْكَافِرُونَ(117)وَقُلْ رَبِّ اغْفِرْ وَارْحَمْ وَأَنْتَ خَيْرُ الرَّاحِمِينَ(118)المؤمنون
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وَالصَّافَّاتِ صَفًّا(1)فَالزَّاجِرَاتِ زَجْرًا(2)فَالتَّالِيَاتِ ذِكْرًا(3)إِنَّ إِلَهَكُمْ لَوَاحِدٌ(4)رَبُّ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَمَا بَيْنَهُمَا وَرَبُّ الْمَشَارِقِ(5)إِنَّا زَيَّنَّا السَّمَاءَ الدُّنْيَا بِزِينَةٍ الْكَوَاكِبِ(6)وَحِفْظًا مِنْ كُلِّ شَيْطَانٍ مَارِدٍ(7)لاَ يَسَّمَّعُونَ إِلَى الْمَلإَ الأَعْلَى وَيُقْذَفُونَ مِنْ كُلِّ جَانِبٍ(8)دُحُورًا وَلَهُمْ عَذَابٌ وَاصِبٌ(9) إِلاَّ مَنْ خَطِفَ الْخَطْفَةَ فَأَتْبَعَهُ شِهَابٌ ثَاقِبٌ(10)الصافات.
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يَامَعْشَرَ الْجِنِّ وَالإِنسِ إِنْ اسْتَطَعْتُمْ أَنْ تَنفُذُوا مِنْ أَقْطَارِ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ فَانفُذُوا لاَ تَنفُذُونَ إِلاَّ بِسُلْطَانٍ(33)فَبِأَيِّ آلآءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ(34)يُرْسَلُ عَلَيْكُمَا شُوَاظٌ مِنْ نَارٍ وَنُحَاسٌ فَلاَ تَنتَصِرَانِ(35)فَبِأَيِّ آلآءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ(36)الرحمن.
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لَوْ أَنْزَلْنَا هَذَا الْقُرْآنَ عَلَى جَبَلٍ لَرَأَيْتَهُ خَاشِعًا مُتَصَدِّعًا مِنْ خَشْيَةِ اللَّهِ وَتِلْكَ الأَمْثَالُ نَضْرِبُهَا لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَفَكَّرُونَ(21)هُوَ اللَّهُ الَّذِي لآإِلَهَ إِلاَّ هُوَ عَالِمُ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ هُوَ الرَّحْمَنُ الرَّحِيمُ(22)هُوَ اللَّهُ الَّذِي لآإِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْمَلِكُ الْقُدُّوسُ السَّلاَمُ الْمُؤْمِنُ الْمُهَيْمِنُ الْعَزِيزُ الْجَبَّارُ الْمُتَكَبِّرُ سُبْحَانَ اللَّهِ عَمَّا يُشْرِكُونَ(23)هُوَ اللَّهُ الْخَالِقُ الْبَارِئُ الْمُصَوِّرُ لَهُ الأَسْمَاءُ الْحُسْنَى يُسَبِّحُ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ (24) الحشر.
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وَإِنْ يَكَادُ الَّذِينَ كَفَرُوا لَيُزْلِقُونَكَ بِأَبْصَارِهِمْ لَمَّا سَمِعُوا الذِّكْرَ وَيَقُولُونَ إِنَّهُ لَمَجْنُونٌ(51)وَمَا هُوَ إِلاَّ ذِكْرٌ لِلْعَالَمِينَ(52)
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وَأَنَّهُ تَعَالَى جَدُّ رَبِّنَا مَا اتَّخَذَ صَاحِبَةً وَلاَ وَلَدًا(3) الجـن.
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بسم الله الرحمن الرحيم(قُلْ هُوَ اللَّهُ
أَحَدٌ(1)اللَّهُ الصَّمَدُ(2)لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ(3)وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُوًا أَحَدٌ(4) الإخلاص
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بسم الله الرحمن الرحيم(قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ(1)مِنْ شَرِّ مَا خَلَقَ(2)وَمِنْ شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ(3)وَمِنْ شَرِّ النَّفَّاثَاتِ فِي الْعُقَدِ(4)وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ(5) الفلق
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بسم الله الرحمن الرحيم(قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ(1)مَلِكِ النَّاسِ(2)إِلَهِ النَّاسِ(3)مِنْ شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ(4)الَّذِي يُوَسْوِسُ فِي صُدُورِ النَّاسِ(5)مِنْ الْجِنَّةِ وَالنَّاسِ(6)

الثلاثاء، 15 مايو 2007

رمنغم: محمد لم يعرف الراحة


رمنغم: محمد لم يعرف الراحة ولا السكون!*






".. إذا كانت كل نفس بشرية تنطوي على عبرة وإذا كان كل موجود يشتمل على عظة فما أعظم ما تثيره فينا من الأثر الخاص العميق المحرك الخصيب حياة رجل يؤمن برسالته فريق كبير من بني الإنسان!".

".. ولد لمحمد -صلى الله عليه وسلم- من مارية القبطية ابنه إبراهيم فمات طفلاً، فحزن عليه كثيرًا ولحده بيده وبكاه، ووافق موته كسوف الشمس فقال المسلمون: إنها انكسفت لموته، ولكن محمدًا - صلى الله عليه وسلم- كان من سمو النفس ما رأى به رد ذلك فقال: "إن الشمس والقمر آيتان من آيات الله لا يخسفان لموت أحد..." فقول مثل هذا مما لا يصدر عن كاذب دجال.

".. تجلت بهذه الرحلة الباهرة "حجة الوداع" ما وصلت إليه من العظمة والسؤدد رسالة ذلك النبي الذي أنهكه اضطهاد عشر سنين وحروب عشر سنين أخرى بلا انقطاع، وهو النبي الذي جعل من مختلف القبائل المتقاتلة على الدوام أمة واحدة.

"إن محمدًا - صلى الله عليه وسلم- الذي خلق للقيادة لم يطالب معاصريه بغير ما يفرض عليهم من الطاعة لرجل يبلغهم رسالات الله، فهو بذلك واسطة بين الله رب العالمين والناس أجمعين.. وكان ينهى عن عده ملكا.. ولقد نال السلطان والثراء والمجد، ولكنه لم يغتر بشيء من هذا كله فكان يفضل إسلام رجل على أعظم الغنائم، ومما كان يمضه عجز كثير من الناس عن إدراك كنه رسالته.

".. الحق أن النبي - صلى الله عليه وسلم- لم يعرف الراحة ولا السكون بعد أن أوحي إليه في غار حراء، فقضى حياة يعجب الإنسان بها، والحق أن عشرين سنة كفت لإعداد ما يقلب الدنيا، فقد نبتت في رمال الحجاز الجديبة حبة سوف تجدد، عما قليل، بلاد العرب وتمتد أغصانها إلى بلاد الهند والمحيط الأطلنطي. وليس لدينا ما نعرف به أن محمدًا - صلى الله عليه وسلم- أبصر، حين أفاض من جبل عرفات، مستقبل أمته وانتشار دينه، وأنه أحس ببصيرته أن العرب الذين ألّف بينهم سيخرجون من جزيرتهم لفتح بلاد فارس والشام وأفريقية وإسبانية.**


*إميل درمنغم E.Dermenghem مستشرق فرنسي، عمل مديرا لمكتبة الجزائر، من آثاره: "حياة محمد"، و"باريس 1929"، وهو من أدق ما صنفه مستشرق عن النبي صلى الله عليه وسلم, و"محمد والسنة الإسلامية"، "باريس 1955".

**عن كتابه حياة محمد، وقد ترجمه‌الأستاذ الفلسطيني محمد عادل‌زُعَيْت

الجمعة، 11 مايو 2007

باريس تجرّد جزائريين من الجنسية الفرنسية وترحلهم إلى الجزائر


بتهم تزعم أنهم يحضرون لأعمال إرهابية في باريس وأوروبا
باريس تجرّد جزائريين من الجنسية الفرنسية وترحلهم إلى الجزائر

الجزائر: عاطف قدادرة
2007-05-10

أفادت مصادر مطلعة أن القضاء الفرنسي نزع الجنسية الفرنسية عن سبعة جزائريين، بموجب تقارير استخباراتية، تزعم فيها أنهم مشتبه في ضلوعهم ضمن مجموعة تستعد لتحضير أعمال إرهابية في فرنسا ودول أوروبية· وكشفت المصادر نفسها أن اثنين من ضمن المجموعة المذكورة ''قد طردا'' نحو الجزائر في أفريل الفارط، بعد أن سحبت منهم الجنسية الفرنسية·
وصدرت في حق بعضهم قرارات نهائية ''بمنع دخول التراب الفرنسي مدى الحياة''، ومنهم من تقرر في حقه ''الحرمان من الحقوق المدنية والشخصية المتعلقة بعائلته لفترات تتراوح ما بين 6 إلى 10 سنوات''، وذكرت مصادرنا أن من ضمن أفراد المجموعة، الموجه لها عدة تهم في ملف قضائي تحصلت ''الخبر'' على نسخة منه، شخص فرنسي الأصل والجنسية يدعى ''جوهان بونت''، وبدوره تقول الاستخبارات الفرنسية إنه ''شارك في تشكيل جمعية أشرار تحضر لأعمال إرهابية في كل من بريطانيا، ألمانيا، بلجيكا، هولندا وباريس''·
وكشفت مصادرنا أن المجموعة اعتقلت لأسباب تتعلق بروابط صداقة أو جوار لا أكثر، مع الجزائري ''بغال جمال'' وهو مزدوج الجنسية ''42 سنة وينحدر من ولاية برج بوعريريج''، المعتقل لدى السلطات الفرنسية منذ سنوات، والمتهم أصلا بالمشاركة في تحضير أعمال إرهابية، في دول باكستان وأفغانستان، والإمارات العربية المتحدة، وأخرى أوروبية على غرار بريطانيا وألمانيا وإسبانيا وأيضا فرنسا، ويرجح أن ''يطرد'' هو كذلك نحو الجزائر، لورود اسمه ضمن الملف ذاته الذي تحصلت عليه ''الخبر''·
وجاء في تقارير الأمن الفرنسي عبر ''أكثر من 130 صفحة''، أن كلا من مزدوجي الجنسية ''جمال بغال''، ''بونور ن، 37 سنة وينحدر من ولاية سكيكدة''، ''لفقير· ع، 39 سنة وينحدر أيضا من برج بوعريريج''، ''د· ك، 33 سنة ينحدر من سدراتة ولاية سوق أهراس''، و''ر ب، 38 سنة وهو أيضا من برج بوعريريج''، ساهموا في تشكيل مجموعة إرهابية في دول أوروبية عديدة، بالإضافة إلى الفرنسي ''جوهان بونت''، والملاحظ حسب التقرير، أن أفراد المجموعة جميعهم ''قد اعتقلوا أياما فقط عقب هجومات 11 سبتمبر 2001 التي استهدفت الولايات المتحدة الأمريكية''، وبدا اهتمام الاستخبارات الفرنسية كما يوضحه التقرير، بحركات رأتها مشبوهة عبر عدد من المساجد بالأحياء التي تسكنها الجاليات العربية سيما بحي ''بارباس بباريس''· واللافت للانتباه أن التقرير يذكر أسماء كثيرة ''لفرنسيين اعتنقوا الإسلام مما جعلهم محل شبهة''·
ويطول التقرير في سرد وقائع على ألسنة أفراد ما تصفه بالمجموعة التي تحضر لأعمال إرهابية، ويسلط الضوء على تنقلات أفرادها عبر دول أوروبية، سيما في بريطانيا ولقاءاتهم بمفتي الجماعات الإرهابية، الأردني عمر محمود عثمان أبو عمر المدعو ''أبو قتادة''، لاسيما كما جاء بالنسبة لـ''جمال بغال''· وتحصلت ''الخبر'' من ناحية أخرى على رسالة تحمل توقيع أحد ''المطرودين'' وجهها إلى رئيس الجمهورية، عبد العزيز بوتفليقة، قبل ''ترحيله إلى الجزائر الشهر الفارط''، ينطلق فيها من القول ''أتوجه إليكم نيابة عن كل الجزائريين الحاصلين على الجنسية الفرنسية أو الذين من دونها''، ويتابع فيها ''الإرهاب أصبح الذريعة الأولى للفرنسيين لطرد الجزائريين نحو بلدهم الأصلي''·
ويذكر صاحب الرسالة، ''لست وحدي في مركز للحجز بل هناك الكثير من الجزائريين''، ويقصد المعني المراكز التي يحتجز فيها المعنيون، لمدة تدوم لأشهر عقب خروجهم من السجن وذلك استعدادا لترحيلهم في انتظار سحب الجنسية الفرنسية من

الأربعاء، 9 مايو 2007

Sarko habite sa fonction alors que les SDF de la république n'habitent rien

Les dérives du sarkozysme; l'identité nationale serait-elle sioniste et xénophobe???

Le conseiller de sarko sur le thème de l'identité nationale est un sioniste franco-israélien. Arno Klarsfeld s'est engagé comme volontaire pour servir dans tshal qui tue quotidiennement des enfants et des femmes palestiniens.
Ce glissement de la classe politique de droite en France est grave. Il menace la France elle même qui fût de puis DeGaulle la voix de la raison (en quelque sorte).
La PRISE DE L'ÉLYSÉE par le petit sarko est dûe aux calculs claniques pour préserver des postes et des intérêts. Le prédateur sarko qui chasse perfidement sur le terrain de lepen n'a respecté aucune morale, la fièvre du pouvoir rend aveugle....Regardez vous même c'est révoltant....

الاثنين، 7 مايو 2007

محاولة المئات من بدو سيناء اللجوء إلى إسرائيل

هتاف يتردد بالعربية: نريد اللجوء لإسرائيل!

حمدي الحسيني



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معاملة الأمن دفعت البدو إلى طلب اللجوء لإسرائيل
لم تكن محاولة المئات من بدو سيناء اللجوء إلى إسرائيل، احتجاجًا على تعامل السلطات المصرية معهم، الوحيدة من نوعها؛ إذ تعددت في السنوات القليلة الماضية حالات مماثلة حاول فيها عرب من جنسيات مختلفة اللجوء للكيان الإسرائيلي هربًا من أوضاع داخلية.

ومنذ 4 أيام فقط، تجمع المئات من أبناء قبيلتي السواركة والمنايعة وقبائل بدوية أخرى بسيناء، عند خط الحدود الدولية، محاولين عبور الأراضي المصرية إلى الجانب الإسرائيلي، بعد مقتل اثنين من أبناء السواركة برصاص الشرطة، قبل أن تتوصل القبيلتان الأحد 29-3-2007 لاتفاق مع أجهزة الأمن

لفض تجمعهم، بحسب مصادر رسمية مصرية.

وتحت عنوان "بدو سيناء هتفوا: نريد أن نصبح لاجئين في إسرائيل"، قالت صحيفة "هاآرتس" الإسرائيلية الأحد: "إن المتظاهرين دعوا جنود الجيش الإسرائيلي إلى السماح لهم بدخول إسرائيل كلاجئين أو نقلهم كلاجئين لدولة ثالثة".

إحراج القاهرة

وتزامن هذا التحرك الاحتجاجي لعدد من أهالي سيناء مع الاحتفالات المصرية بذكرى تحرير سيناء من الاحتلال الإسرائيلي.

وسبق أن نجحت مجموعة من بدو سيناء، ينتمون لقبيلة العزازمة في مارس 1999، في الوصول بمتاعهم إلى إسرائيل، حيث طلبوا اللجوء السياسي؛ لوجود خلاف مع أبناء قبيلة أخرى تسمى "التياها" قالوا إنها مقربة من الأمن وتعتدي عليهم.

وتتهم الشرطة المصرية عادة بعض أهالي سيناء بالضلوع في تهريب السلاح والبشر لإسرائيل عبر الحدود الدولية مع مصر.

كما تبنى تنظيم "التوحيد والجهاد" الذي يضم مجموعة من أهالي سيناء، سلسلة تفجيرات بسيناء بدأت يوم 7-10-2004 بمنتجع طابا قرب الحدود مع إسرائيل، ثم يوم 23-7-2005 بمنتجع شرم الشيخ، وبعدها تفجيرات مدينة دهب يوم 24-4-2006.

وقبل أيام من محاولة بعض أبناء السواركة والمنايعة دخول إسرائيل، نسبت التحقيقات اعترافات للمهندس المصري، محمد صابر، المتهم بالتجسس لصالح إسرائيل، أكد فيها سعيه للعيش في إسرائيل بأي ثمن.

وفي شهر مارس الماضي، نشرت صحف مصرية عريضة وقع عليها عشرات المعتقلين على خلفية تفجيرات الأزهر بقلب القاهرة عام 2005، طالبوا فيها بإسقاط الجنسية المصرية عنهم، ومنحهم حق اللجوء لإسرائيل؛ نظرًا للمعاملة السيئة والتعذيب الذي يتعرضون له في محبسهم، على حد قولهم.

لاجئو دارفور

حتى لاجئو إقليم دارفور السوداني الذين يعانون من أوضاع إنسانية صعبة بسبب الصراعات المسلحة، رأوا أيضًا في إسرائيل "ملاذًا آمنًا" بعد أن تعذَّر عليهم الاستقرار والحياة بشكل مرض في مصر.

وتحت عنوان: "اللاجئون من دارفور: حياتنا في مصر في خطر"، أشارت صحيفة "يديعوت أحرونوت" الإسرائيلية يوم 27 إبريل الجاري إلى ارتفاع عدد اللاجئين السودانيين الذين ينحدر معظمهم من إقليم دارفور المضطرب، في إسرائيل، فيما تستبعد السلطات الكثير منهم يوميًّا إلى مصر.

وذكر التقرير، نقلاً عن أحد جنود قوات حرس الحدود الإسرائيلية، أنه يتم بصورة شبه يومية استبعاد الكثير من المتسللين السودانيين عبر الحدود المصرية - الإسرائيلية، وردهم لمصر دون تنسيق مع الجانب المصري.

وقالت "يديعوت أحرونوت": إن إسرائيل تحتفظ فقط في الوقت الراهن بـ30 لاجئًا سودانيًّا، بينهم أطفال ونساء، جاءوا عبر الحدود المصرية.

ويدور جدل بوسائل الإعلام الإسرائيلية حول لاجئي دارفور، غير أن التوجُّه الغالب في تعليقات المحللين والخبراء يرى أن على إسرائيل قبول المزيد منهم، باعتبار ذلك "أفضل فرصة لتجميل وجه إسرائيل السيئ عالميًّا"، خاصة بعد ما شاب صورتها من ضرر على خلفية انتهاكاتها الصارخة ضد المدنيين خلال حرب لبنان في يوليو وأغسطس الماضيين.

العراقيون في القائمة

وبجانب المصريين والسودانيين، تضم قائمة المواطنين العرب الذين يحاولون اللجوء لإسرائيل عراقيين يبحثون أيضًا عن ملاذ هربًا من الجحيم اليومي الذي تشهده بلادهم.

وبعد بضعة أشهر على الاحتلال الأمريكي للعراق عام 2003، بدأت الصحف الإسرائيلية تتحدث من وقت لآخر عن عراقيين تقدموا بطلبات لجوء لإسرائيل هربا من الجحيم الذي تشهده بلادهم.

وقبل عامين نشرت "يديعوت أحرونوت" قصة مهندس عراقي من محافظة الأنبار شمال بغداد يدعي "ع. العلوسي"، قالت: إنه نجح في الهرب من نظام صدام حسين، وعاش بمدينة هرتسليا الإسرائيلية، ولم يَعُد لبغداد سوى بعد عام من سقوط نظام صدام.

وفي صيف 1999، اعتقلت أجهزة الأمن الإسرائيلية 28 عراقيًّا زعموا ملاحقتهم من جانب نظام صدام حسين، لكن سلطات الأمن أعادتهم إلى الأردن من حيث جاءوا، إلا اثنين أعلنا زواجهما من فلسطينيتين داخل الخط الأخضر، وما زالا يقيمان بإسرائيل.

ضياع الانتماء

وبحسب إحصاءات مكتب الأمم المتحدة في تل أبيب، فإن إسرائيل هي الدولة الأقل منحاً لحق اللجوء السياسي. وسبق في عام 2003 أن منحت حق اللجوء لـ13 شخصًا فقط، مقابل 12 في العام التالي. وشكّل هؤلاء نسبة 1.5% من عدد الطلبات المقدمة في 2004 وكان معظمها من دول إفريقيا، وبينهم 98 من السودان، وبضعة أشخاص من مصر.

ويدعو أحمد المجذوب الخبير بالمركز القومي للبحوث الاجتماعية إلى "رصد أسباب هذه الظاهرة المثيرة للجدل؛ إذ إن اللجوء إلى العدو يمكن أن يمثل تهديدًا للحكومات العربية". واعتبر أن هذه الظاهرة تحمل أكثر من دلالة منها "فقدان الانتماء نتيجة الوقوع تحت ضغوط شديدة، وتراجع أهمية القضية الفلسطينية بين بعض أبناء الدول العربية، بجانب قدرة إسرائيل على الترويج لنفسها كدولة متقدمة تحترم حقوق الإنسان، في الوقت الذي لا تسعى فيه بجدية الحكومات العربية لتحسين أوضاع حقوق الإنسان في بلدانها".

شارك في الإعداد: أحمد الغري

السبت، 5 مايو 2007

BELKHADEM: Sarkozy veut réhabiliter une organisation similaire à Alqaida

بلخادم يشترط اعترافا مكتوبا بجرائم الاستعمار قبل التطبيع
''ساركوزي يريد رد الاعتبار لمنظمة شبيهة بالقاعدة''

الجزائر: حميد يس
2007-05-05

عندما دعته صحيفة ''لوموند'' إلى التعليق على تصريح ساركوزي بأنه يريد إدارة ظهره للتوبة عن ممارسات الإدارة الاستعمارية في الجزائر، رد بلخادم قائلا: ''إنه يريد أيضا إعادة الاعتبار لمنظمة الجيش السري التي كانت منظمة إجرامية وإرهابية من نفس طراز القاعدة اليوم، بل كانت ممهدة لقيام القاعدة بطريقة ما''·
وتعاطى بلخادم في حوار نشرته الصحيفة الفرنسية، أول أمس، حول الجدل الذي أثاره القانون الفرنسي الذي تناول ''مزايا'' الاستعمار، حيث قال إن المسؤولين الجزائريين ''يحتفظون في الذاكرة بكل ما قيل في فرنسا بحيث لم ننس شيئا· فبالنسبة إلينا لا يمكن الحديث عن جوانب إيجابية في الاستعمار، وادعاء العكس هو من قبيل الجنون''· وأضاف: ''الفرنسيون أحرار في تنفيذ السياسة التي يرغبون، لكن لا يمكن أن يعولوا على سكوتنا عندما يتعلق الأمر بإصدار حكم على مأساة عشناها، ولا نقدر على البقاء صامتين إزاءها''·
وأوضحت مصادر قريبة من رئيس الحكومة، أن هجومه العنيف على رئيس فرنسا المفترض ووصفه بالإرهاب، مرده تصريحات وتصرفات ساركوزي الفجة، عندما زار الجزائر كوزير للداخلية في نوفمبر الماضي· ففي لقاء بين الرجلين، طرح بلخادم قضية جرائم الاستعمار وتمسك الجزائر بالاعتذار عنها قبل التطبيع الكامل للعلاقة مع فرنسا، ورد عليه رئيس ''الاتحاد من أجل حركة شعبية''، قائلا: ''لا يمكن أن نطلب من الأبناء أن يعتذروا عما فعله آباؤهم''· ولما سأله صحافي جزائري في المقبرة المسيحية ببولوغين، إن كان مستعدا للاعتراف بجرائم فرنسا، قال ساركوزي: ''لقد عانينا مثلما عانيتم أنتم، وينبغي أن نتفادى المفردات الجارحة''· وذكرت نفس المصادر، أن المسؤولين فهموا رسالة ساركوزي جيدا، ومفادها أن فرنسا في عهده لن تعترف بالجرائم، أما قضية الاعتذار فهي أبعد ما تكون·
وأعرب رئيس الحكومة في الحوار الصحفي، عن استعداد الجزائر التوقيع على معاهدة صداقة مع فرنسا، شرط إدانة صريحة للاستعمار· وقال: ''لقد كان الاستعمار في الجزائر استيطانا، وتعرضنا لمحاولة مسخ شعب بكامله· وفي احتفالات مرور قرن على غزو الجزائر، جرى حديث عن جزائر مسيحية، وعندما كنت صغيرا تعلمت العربية كلغة أجنبية·· لقد كان الاستعمار شيئا بغيضا، لا يمكن الاكتفاء بأشياء رمزية لإدانته·· ينبغي أن يكون ذلك مكتوبا أسود على أبيض لأن الشيء المكتوب يبقى''·
في سياق مغاير، سئل بلخادم عن مشروع تعديل الدستور المؤجل، فرد على أحاديث أقرب إلى التكهنات، منحته منصب نائب رئيس الجمهورية في الدستور الجديد المرتقب· حيث قال: ''إننا في حزب جبهة التحرير الوطني ندعم نظاما رئاسيا قويا، لكننا لم نتحدث أبدا عن إنشاء منصب نائب رئيس الجمهورية ناهيك عن منحه للأمين العام للحزب''· وتطرح مسألة تعيين بلخادم في المنصب، من زاوية أن الرئيس عبد العزيز بوتفليقة تحذوه رغبة في ترتيب رحيله من الرئاسة بوضع خليفة له يختاره بنفسه، ويعكس هذا التخمين فرضية عجز الرئيس بدنيا عن الترشح لعهدة ثالثة· وأكد بلخادم في الحوار، أن تعديل الدستور سيطرح من جديد فور الانتهاء من الانتخابات التشريعية ''لكن يبقى تحديد رزنامة وطريقة تغيير الدستور: إما عبر الاستفتاء أو البرلمان، والاختيار بينهما من صلاحية رئيس الدولة وحده''
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الجمعة، 4 مايو 2007

Cheikh Elqaradawi: Comment se comporter envers les chiites?

Dans cette fitna et la volonté par les ennemis de l'Islam de provoquer une tuerie massive entre musulmans il faut être extrêmement vigileant... ECOUTEZ CE QUE DIT CHEIKH Elqaradawi, C'EST LA NOTION DES PRIORITÉS ET DE LA SAGESSE ...

La mosquée AL AQSA : APPEL



La Mosquée Al-Aqsa plus menacée que jamais après que les médias et les critiques se laissent influencer par la campagne israélienne de désinformation
Par Ali Samoudi

Un cartographe éminent de Jérusalem a rapporté samedi que "la démolition et le creusement qui ont commencé à la Porte des Marocains donneront aux Israéliens et aux extrémistes juifs un libre accès à l'esplanade de la Mosquée, en même temps qu'Israël restreint la liberté de mouvement et d'accès aux Palestiniens."
La résistance populaire contre les agressions israéliennes continues sur la Mosquée Al-Aqsa, dans la Vieille Ville de Jérusalem Est, a pour le moment ralenti, alors que les forces israéliennes ont accéléré les creusements. Un nouveau tunnel sous les murs du site saint musulman est presque terminé, menaçant la Mosquée d'effondrement.

Le Directeur de la Mosquée Al-Aqsa, Sheikh Farid Yahya a déclaré que les forces israéliennes travaillent jour et nuit, à une vitesse sans précédent, pour creuser un tunnel masqué à la vue. Ils ont réussi à le faire, a dit le Sheikh samedi, en passant par une petite échoppe qu'ils ont achetée Rue Al Wad, près de Ras Al-Amud, pour 60.000 dollars.

Yahya a révélé qu'ils ont commencé à creuser le tunnel de l'intérieur, en travaillant clandestinement et rapidement, après avoir fermé les portes de la boutique. Le travail se poursuit dans plusieurs directions autour de la Rue Al-Wad qui mène aux portes de la Mosquée Al-Aqsa.

L'administration israélienne a apaisé la communauté internationale en installant une caméra à un des endroits des creusements et en montrant aux groupes d'enquêteurs une zone particulière de travail, déclarant qu'ils étaient en train de construire une synagogue juive, dit Yahya. "Ceci a lieu en plein jour, mais ils ont réussi à décrire ce qui se passe, dans les médias, comme étant tout à fait anodin. Ce n'est pas un incident individuel. L'examen montre que beaucoup de creusements menant à des prises totales ont commencé comme ça."

Le Sheikh poursuit : "Certaines organisations juives extrémistes ont comme projet de miner la Mosquée Al-Aqsa et de balayer la présence et l'histoire musulmane de la ville. Bien qu'à un moment, il y ait eu de nombreuses protestations et l'attention des médias, il semble que tout se soit calmé", note Yahya. "La situation est très dangereuse."

Un expert en colonies et directeur de la section cartographique de la société des études arabes à Jérusalem, Khalil Tafkaji, a dit que les forces israéliennes poursuivaient leur projet de prendre le contrôle total de Jérusalem occupée et d'établir un temple juif sur le terrain de la Mosquée.

"La construction s'effectue à un coût record, avec le nouveau tunnel démarré sous la Ville Sainte en 1998. La démolition et le creusement qui ont commencé Porte des Marocains donneront aux Israéliens et aux extrémistes juifs un libre accès à l'esplanade de la Mosquée, en même temps qu'Israël restreint la liberté de mouvement et d'accès aux Palestiniens."

أسئلة قادت شباب الشيعة إلى الحق


أسئلة قادت شباب الشيعة إلى الحق

مقدمـــــة

الحمد لله القائل: { وَأَنَّ هَـذَا صِرَاطِي مُسْتَقِيماً فَاتَّبِعُوهُ وَلاَ تَتَّبِعُواْ السُّبُلَ فَتَفَرَّقَ بِكُمْ عَن سَبِيلِهِ } [الأنعام: 153]، والصلاة والسلام على رسوله خاتم الأنبياء القائل «إن بني إسرائيل افترقوا على إحدى وسبعين ملة، وتفترق أمتي على ثلاث وسبعين ملة؛ كلها في النار إلا واحدة»، فقيل: يا رسول الله، ما الواحدة؟ قال: «ما أنا عليه اليوم وأصحابي» .
فقد أراد الله ـ بإرادته الكونية القدرية ـ أن يتفرق المسلمون إلى شيع وأحزاب ومذاهب شتى، يعادي بعضهم بعضاً، ويكيد بعضهم لبعض؛ مخالفين بذلك أمر الله لهم حال الاختلاف بالرد إلى كتابه وسنة نبيه صلى الله عليه وسلم؛ في قوله: { إِن تَنَازَعْتُمْ فِي شَيْءٍ فَرُدُّوهُ إِلَى اللّهِ وَالرَّسُولِ إِن كُنتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ ذَلِكَ خَيْرٌ وَأَحْسَنُ تَأْوِيلاً } [النساء: 59].
ولهذا: كان من الواجب على كل ناصح لأمته، محب لوحدتها واجتماعها أن يسعى ـ ما استطاع ـ في لم شملها «على الحق»، وإعادتها كما كانت في عهده صلى الله عليه وسلم (عقيدة وشريعة وأخلاقاً)؛ اتباعاً لقوله تعالى: { َاعْتَصِمُواْ بِحَبْلِ اللّهِ جَمِيعاً وَلاَ تَفَرَّقُواْ } [آل عمران: 103].
ومن أهم ما يعجل بهذا الأمر: تنوير أبناء الفِرَق المخالفة لدعوة الكتاب والسنة بما هم عليه من تجاوزات وانحرافات تحول بينهم وبين الهدى ولزوم جماعة المسلمين.
ومن هنا جاء التفكير في جمع هذه الأسئلة والإلزامات الموجهة إلى شباب طائفة الشيعة الاثني عشرية لعلها تساهم في رد العقلاء منهم إلى الحق؛ إذا ما تفكروا في هذه الأسئلة والإلزامات التي لا مجال لدفعها والتخلص منها إلا بلزوم دعوة الكتاب والسنة الخالية من مثل هذه التناقضات.
وقد أعجبني ـ حقًّا ـ ما قام به أحد الإخوة الشيعة المهتدين إلى الحق عندما تحدث عن تجربته في الانتقال من الضلال إلى الهدى في كتاب اختار له اسماً مناسباً هو:

«ربحتُ الصحابة.. ولم أخسر آل البيت»!

وقد وُفِّق ـ ثبَّته الله ـ في هذا الاختيار؛ لأن المسلم الحق لا يجد حرجاً في الجمع بين محبة آل البيت ومحبة الصحابة ـ رضي الله عنهم أجمعين ـ.
وهو يذكرني بذاك النصراني الذي أسلم؛ فألَّف كتاباً بعنوان: «ربحتُ محمداً.. ولم أخسر عيسى» ـ .....

لتنزيل الكتاب كاملا اضغط هنا

الأربعاء، 2 مايو 2007

SELON LE PREMIER MINISTRE ALGÉRIEN:LA FRANCE MET DES BATONS DANS LA ROUE DU DÉVELOPPMENT DE L'ALGÉRIE





بلخادم خلال منتدى رؤساء المؤسسات
الفرنسيون يعيقون مفاوضاتنا مع منظمة التجارة العالمية

الجزائر: جلال بوعاتي
2007-05-02

وجه رئيس الحكومة، عبد العزيز بلخادم، أصابع الاتهام إلى فرنسا بالوقوف وراء عرقلة تطور العلاقات بين الجزائر والاتحاد الأوروبي بالشكل الطبيعي، معتبرا ما يقوم به المستعمر السابق ''عملية حفر'' تعيق تقدم الجزائر لاستكمال ما أسماه مسار الشراكة مع الاتحاد الأوروبي·
كان بلخادم الذي تحدث، أمس، بصفته أيضا أمين عام جبهة التحرير، أمام منتدى رؤساء المؤسسات بفندق الأوراسي في العاصمة، في إطار جلسات الحوار والنقاش التي ينظمها المنتدى مع رؤساء الأحزاب المشاركة في تشريعيات 17 ماي القادم·
وقال بلخادم: ''عانينا من فرنسا أثناء مفاوضات إبرام اتفاقية الشراكة، ونحن اليوم نعاني منها في مجال المشاريع البتروكيميائية التي نسعى من خلالها إلى القضاء على التبعية للخارج، والأهم من كل ذلك خلق مناصب شغل جديدة''·
وتابع موضحا في رده على سؤال حول الخسائر التي تتكبدها الجزائر من اتفاقية الشراكة، ''كلما أرادت الجزائر التقدم خطوة مع الاتحاد الأوروبي أو في مفاوضات منظمة التجارة العالمية، وجدنا فرنسا تقوم بعمليات حفر في طريقنا''·
وأشار المتحدث إلى مسألة الغاز وتصديره لأوروبا، حيث قال: ''فرنسا تعترض على صادرات منتجات البتروكيمياء لأن سعر تكلفة شراء الغاز محليا المستخدم في الإنتاج أقل مما هو مطبق في أوروبا''·
وتساءل بلخادم: ''أي منطق هذا، هل نقاطع القمح الكندي لأنه لا يحتاج لسقي بواسطة وسائل الري المعروفة، مثلما هو الحال عندنا، أو نحتج على كثرة الأمطار عندهم وقلتها عندنا، للأسف إنه منطق الفرنسيين معنا''·
ووصف بلخادم الموقف الفرنسي هذا بأنه ''موقف غير أخلاقي''· وعلى صعيد الاستثمار، قال بلخادم بأن حزبه الذي يطبق برنامج الرئيس بوتفليقة، يعطي الأسبقية للمستثمرين الجزائريين
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